Qu’on soit adepte d’activités sportives ou qu’on souhaite profiter de la nature en mode contemplatif, la forêt réserve bien des surprises aux amoureux de la vie au grand air. Découvrez 5 activités insolites à pratiquer cet été dans nos forêts de France !
Expérimenter la grimpe d’arbre
La grimpe d’arbres qu’est-ce que c’est ? Nos ambassadeurs ont eu l’occasion de tester cette activité insolite ! Découvrez leur explication et leur retour d’expérience dans cette vidéo.
Cette activité itinérante se déroule en forêt et plus généralement, dans tous les lieux arborés. Suivant un parcours sécurisé démontable, cette pratique sportive offre une activité physique stimulante qui sollicite l’ensemble du corps, renforce la musculature, améliore l’équilibre et la coordination. Elle peut également être une expérience de détente et de connexion avec la nature, procurant des bienfaits psychologiques tels que la réduction du stress et l’amélioration du bien-être.
Afin que les grimpeurs se déplacent dans les arbres en toute sécurité, la grimpe d’arbres est toujours encadrée par des moniteurs diplômés. L’équipement comprend entre autres des harnais de sécurité, des cordes d’escalade, des mousquetons, des dispositifs d’assurage et des casques.
Différentes techniques de grimpe sont utilisées en fonction des objectifs et des préférences de chaque pratiquant. Parmi ces techniques, l’escalade à corde fixe (utilisant une corde fixée à l’arbre pour grimper), l’escalade à l’aide de nœuds et de poulies, et l’utilisation de dispositifs spéciaux tels que les étriers ou les griffes.
Progresser le long d’un arbre permet d’en explorer les différentes parties telles que le tronc, les branches principales et les feuillages. On peut grimper jusqu’à la cime de l’arbre pour profiter de vues panoramiques, observer la faune et la flore, ou simplement savourer l’expérience unique d’être en haut d’un arbre.
Pour trouver un moniteur diplômé, contactez les offices de tourisme.
Pratiquer l’accrobranche
Imaginé par un militaire à la retraite, ce loisir est une adaptation grand public des parcours du combattant. On le pratique toujours dans un « parc acrobatique en hauteur », c’est-à-dire un espace forestier spécifiquement aménagé et sécurisé. Selon le niveau des pratiquants, le parcours accrobranche comporte par exemple des tyroliennes – installées à des hauteurs variables du sol –, des ponts de singe, des passerelles, des « toiles d’araignée » et autres balancelles… Si évoluer parmi les arbres procure de la détente, la progression sur les nombreuses installations demande un effort physique constant. Proche de l’escalade, cette activité sportive sollicite l’ensemble du corps et de nombreux muscles rarement utilisés.
L’accrobranche étant très populaire, notamment parmi les familles, les sites de pratique sont nombreux. Parmi eux, Accrogivry en Bourgogne-Franche-Comté s’étend sur 6 ha de forêt communale. L’Île-de-France est bien dotée, avec notamment Sherwood Parc et ses 11 ha de forêt dans le Val d’Oise, ou encore le parc Sainte-Assise Aventure en Seine-et-Marne, au milieu de 7 ha d’une forêt qui abrite des chênes centenaires. À Saint-Julien-des-Landes en Vendée, Le Grand Défi est réputé pour son parcours, le plus grand du monde.
Apprendre à reconnaître les arbres
Avec 138 essences différentes, les forêts de France métropolitaine comptent les trois quarts des essences présentes en Europe. Apprendre à reconnaître les essences d’arbres les plus communes s’avère une activité passionnante. Pour commencer, familiarisez-vous avec leurs caractéristiques générales, telles que leur silhouette, la forme de leur tronc, la structure de leurs branches. La forme de leurs feuilles (petites ou grandes, simples ou composées, alternées ou opposées, à bord lisse, dentelé, découpée), mais aussi la texture de leur écorce (avec des fissures, des écailles, des crevasses…) sont d’autres caractéristiques distinctives. Enfin la disposition de leurs fleurs, de leurs fruits (baies, cônes, capsules …) ou de leurs graines vous aidera à identifier les différentes espèces.
Lors de vos sorties en forêt, prenez des notes, des photos et dessinez des croquis pour vous aider à vous souvenir des caractéristiques des arbres que vous rencontrez. Sous forme de livres ou d’applications mobiles, les guides d’identification des arbres, riches en descriptions détaillées, illustrations ou photographies, sont en cela de précieuses ressources. Organisés par des experts ou des naturalistes chevronnés, des ateliers sur le terrain sont toujours des expériences uniques.
S’initier au land art
Né dans les années 1960, ce mouvement artistique s’inspire de gestes que tous les enfants ont tendance à effectuer spontanément. Par exemple faire un bonhomme de neige en hiver, empiler des cailloux dans la montagne ou au bord de l’eau… Vous l’aurez compris, le land art consiste en effet à créer en pleine nature des œuvres d’art éphémères ou permanentes, réalisées à partir de matériaux trouvés sur place, tels que des pierres, des branches, de la terre, de l’eau, des feuilles, du sable, etc.
Ainsi, n’importe qui peut pratiquer en respectant quelques principes, à commencer par le choix d’un lieu qui vous inspire et que vous souhaitez utiliser comme toile pour votre œuvre de land art. Par exemple une forêt ! Observez attentivement l’environnement et notez les motifs, les textures, les couleurs et les formes qui vous attirent. Réfléchissez à votre idée principale et esquissez votre projet sur papier. Choisissez des matériaux naturels en ne prenant que le strict minimum, sans endommager l’environnement et dans le respect de la nature. Ne ramassez ni baies ni champignons inconnus et ne prélevez aucune plante protégée.
Au moment de créer, essayez d’intégrer harmonieusement votre création dans le paysage. Une œuvre de land art réussie se distingue généralement par sa forme, l’harmonie de ses couleurs et la répétition des éléments utilisés. Lorsque vous avez terminé, assurez-vous de ne pas laisser de traces visibles de votre intervention dans la nature. Soumis aux éléments naturels et destiné à se fondre dans l’environnement, le land art est souvent éphémère. Aussi, n’hésitez pas à prendre des photos de votre création à différents moments de la journée pour capturer ses différentes apparences et évolutions.
Au cœur du Parc national des Cévennes, les balcons de l’Aigoual permettent de découvrir des œuvres pérennes de land art. En toute saison, des créations originales intégrées à la nature environnante se dévoilent au fil d’une promenade en forêt.
Prendre un bain de forêt
Aussi connu sous le nom de sylvothérapie ou shinrin-yoku en japonais, un bain de forêt consiste à passer du temps dans la nature, en particulier dans les forêts, afin de se reconnecter à elle et de bénéficier des nombreux bienfaits qu’elle peut offrir. Les sensations agréables que procurent la vue des arbres, le bruit des feuilles, l’odeur des plantes et la sensation de calme favorisent en effet la relaxation, diminuent le stress et améliorent l’humeur. Il a été démontré que passer du temps dans la nature réduit aussi les symptômes de l’anxiété, de la dépression et du stress post-traumatique, permettant d’acquérir une meilleure concentration et une plus grande clarté mentale.
Riches en couleurs, en textures, en sons et en odeurs de la nature, les environnements forestiers offrent une stimulation sensorielle variée, ce qui peut être apaisant et revigorant.
Le bain de forêt peut aussi engendrer des effets positifs sur la santé physique, comme une réduction de la pression artérielle, à une amélioration du système immunitaire, à une augmentation de l’énergie et à une amélioration du sommeil.
Pour profiter d’un bain de forêt, il suffit de se promener tranquillement dans un environnement boisé, d’observer attentivement la nature, de respirer profondément l’air frais, de ressentir les différentes sensations et de se laisser imprégner par l’atmosphère naturelle. Il est recommandé de prendre son temps, d’être présent et de savourer l’expérience.
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