Prenez de la hauteur en testant des activités aériennes ! Vous redoutez d’avoir le vertige ? Ce phénomène provoqué par l’oreille interne ne se déclare que si l’on est relié au sol. La vision du vide vous paraît impressionnante ? Cette crainte disparaît dès qu’on se laisse aller aux sensations positives du vol… Alors envolez-vous et profitez d’expériences inouïes en vous laissant porter par les airs ! Découvrez l’intense impression de liberté et de déconnexion totale que procure un vol en montgolfière, en parapente ou en paramoteur, ou encore un saut en parachute.
En montgolfière, comme sur un coussin d’air
La montgolfière, pour qui ?
Le vol en montgolfière est une activité sereine et silencieuse, où les paysages défilent doucement au gré du vent.
Voler en montgolfière est accessible au plus grand nombre. Les restrictions concernent les femmes enceintes ainsi que les enfants de moins de 6 ans et mesurant moins de 1,20 m. Un certificat médical est en principe demandé aux personnes âgées de plus de 70 ans.
Quelle tenue pour un vol en montgolfière ?
Privilégiez des vêtements confortables, par exemple un pantalon léger et un haut qui ne gêne pas vos mouvements. Pensez à emporter une veste ou un pull pour les étapes de préparation et d’atterrissage. Prévoyez enfin des chaussures de marche ou des tennis, ainsi que des lunettes de soleil et de la crème solaire.
Comment se déroule un vol en montgolfière ?
Les vols en montgolfières ont souvent lieu à l’aube ou au crépuscule, afin d’éviter les vents thermiques et de profiter des plus belles lumières. Ils se déroulent en présence d’un pilote possédant un permis délivré par les instances de l’Aviation Civile Française.
Le jour J, un ballon d’hélium est lâché afin de vérifier la direction et la force du vent et de choisir le site de décollage le plus adapté. L’équipe dépose la nacelle (de 2 à 12 passagers, selon les montgolfières), donne les consignes de sécurité, la couche et y arrime le ballon, étalé avec votre aide pour une expérience plus complète. Le ballon se gonfle à l’aide des ventilateurs, comptez environ 25 min. Il est ensuite chauffé au gaz par le brûleur qui est alimenté en propane liquide pour former une bulle d’air chaud au-dessus de la nacelle. Dès que l’air emprisonné dans l’enveloppe devient plus chaud que l’air extérieur, le ballon se redresse lentement. C’est le moment de prendre place dans la nacelle.
Entre la préparation du ballon, l’aller-retour sur le site de décollage et d’atterrissage, l’expérience dure en tout environ 3 heures, dont env. 1 heure consacrée au vol.
Les meilleurs spots
Les sites naturels les plus spectaculaires et les lieux historiques sont forcément époustouflants vus d’en haut. Parmi eux :
- La baie du mont Saint-Michel, ses plages sableuses et son promontoire rocheux surmonté de l’abbaye ;
- Les châteaux de la Loire, notamment les mythiques châteaux de Chambord, de Chenonceau ou d’Amboise) ;
- Le château de Fontainebleau, le deuxième plus grand château après Versailles, entouré de jardins splendides ;
- Les volcans d’Auvergne, leurs lacs et leurs cratères ;
- Les Pyrénées orientales avec leurs lacs d’altitude, leurs vallées et leurs sommets…
Le saut en parachute en tandem, pour voler comme un oiseau
Le saut en parachute, pour qui ?
Le saut en parachute en tandem peut être pratiqué par toute personne en bonne santé dont le poids et la taille ont été validés par l’équipe encadrante, afin de respecter les règles de sécurité. La plupart des organismes de saut en parachute exigent que les participants aient au moins 18 ans. Pour certains, un certificat médical de moins de trois mois peut être demandé.
Quelle tenue pour un saut en parachute ?
Il est recommandé de porter des vêtements chauds et amples, qui n’entravent pas les mouvements, une tenue de sport par exemple. Privilégiez les baskets, tennis et chaussures de sport, en évitant les chaussures montantes qui coincent la cheville, et plus globalement les chaussures de marche ou de montagne. Leurs crochets métalliques représentent en effet des risques d’accrochage à l’ouverture du parachute.
Comment se déroule un saut en parachute en tandem ?
Effectués par des professionnels qualifiés, les sauts en parachute sont réglementés par les autorités locales et nationales, et les organismes de saut en parachute sont tenus de respecter les normes de sécurité les plus strictes.
Avant d’embarquer dans l’avion, un instructeur qualifié explique le déroulement du saut (sortie d’avion, ouverture du parachute, positions à prendre en sortie d’avion, pendant la chute et à l’atterrissage). On est ensuite équipé d’une combinaison de saut puis d’un harnais tandem, avant de monter à bord de l’avion. L’instructeur rappelle les instructions et vérifie le harnais. Puis vient le moment de sauter : la porte de l’avion s’ouvre et l’instructeur et le passager sont propulsés dans le vide.
En quelques secondes, la vitesse atteint 200 km/h, et la descente en chute libre dure entre 45 secondes et une minute. Le moniteur ouvre le ralentisseur, un mini-parachute qui stabilise la vitesse. On vole comme un oiseau, bras et jambes écartés, en profitant de la vue à 360 °.
Lors de l’atterrissage, le passager touche le sol après le pilote tandem, conformément aux consignes données au cours de la formation.
Les meilleurs spots
Comme pour toute activité aérienne, les sites naturels prennent une dimension de carte postale inédite vus d’en haut.
Parmi eux :
- La baie de Saint-Brieuc, ses plages de sable fin, ses eaux cristallines et ses falaises majestueuses,
- Mimizan et les dunes, les côtes landaises entre mer et forêt,
- La région des Alpes, le contraste entre les vallées verdoyantes et les sommets enneigés, le Massif central avec ses paysages sauvages et ses reliefs variés…
Le parapente biplace, calme et zénitude
Le parapente pour qui ?
Le vol en parapente exige un bon état de santé physique et mental et nécessite une formation adéquate, ainsi qu’un respect strict des consignes de sécurité. Il n’est pas réservé aux jeunes et aux athlètes : les seniors peuvent en profiter, sous certaines conditions. La mobilité est ainsi un facteur crucial en parapente pour garantir la sécurité du pilote et son aptitude à décoller et atterrir de manière convenable. De même, certaines pathologies peuvent être des contre-indications au parapente.
La préparation mentale et physique est essentielle. Cela inclut une bonne nuit de sommeil avant le vol, une alimentation saine, et un état d’esprit positif. La familiarisation avec l’équipement et le processus de vol en amont aide également à réduire l’anxiété.
Quelle tenue pour un vol en parapente ?
En haut, portez un t-shirt et/ou une veste coupe-vent, que vous pourrez éventuellement enlever en cas de fortes chaleurs. En bas, mettez un pantalon long, un pantacourt ou un short, et chaussez des baskets ou des chaussures de sport. Prévoyez des gants résistants afin de vous protéger du vent et d’éventuels frottements sur les suspentes. Et n’oubliez des lunettes de soleil et de la crème solaire.
Comment se déroule un vol en parapente biplace ?
Ayant avant tout un but pédagogique, le vol biplace en parapente est associé à de multiples sensations. Contrairement à un saut en parachute, on n’éprouve pas de « sensations fortes » – à moins d’effectuer des figures acrobatiques.
Avant le décollage, un pilote diplômé délivre un brief sur la sécurité et sur le fonctionnement du parapente et de son matériel (aile, sellette, ficelles…). Il donne aussi des indications sur les gestes à effectuer au moment du décollage et lors du vol. les organes de sécurité sont contrôlés.
Au moment du décollage, le pilote prépare l’équipement nécessaire et installe le passager dans la sellette. Il règle tous les autres détails, notamment le gonflage et la montée de la voile. Le décollage a lieu sur une surface élevée, une montagne ou une colline par exemple. Dès que le passager est accroché à son moniteur, il effectue une course dans la pente afin de prendre de la vitesse dans la voile. Une fois dans les airs, le passager doit attendre l’autorisation du pilote pour s’assoir. Le pilote se charge de diriger la voile, mais un passager très à l’aise peut prendre les commandes pour comprendre et ressentir la connexion entre le pilote et l’aile de parapente. Un parapente vole entre 35 et 40 km/h. En contact permanent avec son passager, le moniteur adapte le rythme du vol à son ressenti.
Lors de l’atterrissage, le passager est invité à se mettre progressivement debout et/ou à courir quelques pas, afin d’atterrir en douceur.
Les meilleurs spots
Ils se trouvent à proximité de zones en hauteur, condition sine qua non pour décoller. Parmi eux :
- Les environs du lac d’Annecy ;
- Le massif du Pilat ;
- un des grands sites du massif vosgien ;
- En Auvergne
Le paramoteur, une liberté presque totale réservés aux initiés
Le paramoteur pour qui ?
Tout le monde peut s’essayer au vol en paramoteur à partir de l’âge de 15 ans, minimum requis pour passer le brevet ULM. Le paramoteur exige en effet une formation spécifique pour maîtriser les techniques de vol et les règles de sécurité. Il est essentiel de suivre des cours auprès d’une école de paramoteur agréée et d’obtenir une licence de pilote ULM (Ultra Léger Motorisé). Une condition physique moyenne suffit pour courir une dizaine de mètres avec un poids de 20 kg sur le dos.
Quelle tenue pour un vol en paramoteur ?
Selon la température extérieure, mettez des vêtements plus ou moins chauds et/ou coupe-vent, de gants plutôt fins et des chaussures montantes. Un casque avec communication intégrée permet d’être en contact avec d’autres pilotes et la tour de contrôle.
Comment se déroule un vol en paramoteur ?
Le paramoteur est un petit aéronef composé d’une aile de parapente et d’un moteur disposant d’une hélice. On vole par vent faible ou nul, en début ou en fin de journée, par temps calme. Le pilotage est simple : on gonfle l’aile au-dessus de la tête en trottinant plus ou moins vite selon la force du vent, puis on met les gaz afin d’être aidé par le moteur durant la course, tout en vérifiant au-dessus si l’aile est correctement gonflée. On met progressivement les gaz et, en quelques pas, vous voici dans les airs !
On dispose de la poignée des gaz dans une main, ainsi que d’une commande dans chaque main appelée « frein ». Pour tourner à gauche, on tire le frein gauche ; pour tourner à droite, on tire le frein droit. Pour prendre de l’altitude, on accélère le moteur ; pour en perdre, on ralentit le moteur.
Le moteur ne servant qu’à décoller et à monter, il ne joue aucun rôle dans le vol. En cas de panne moteur, on plane tranquillement avant de se poser n’importe où en 3 pas. Il est d’ailleurs fréquent de se poser moteur éteint, comme un parapente classique.
Les meilleurs spots
Il suffit d’un terrain dégagé pour pouvoir décoller.
Montagne, campagne, littoral… Quel que soit le paysage, le plaisir est au rendez-vous. Inspirez-vous des suggestions proposées pour la montgolfière, le parachute ou le parapente, mais découvrez aussi le lac du Bourget, et pourquoi pas les environs de Paris…
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Quelle activité aérienne vous donne envie de vous jeter dans les airs ?