À pratiquer seul ou en famille, occasionnellement ou de manière régulière, le canoë-kayak offre de multiples possibilités, selon son niveau : des lieux de pratique variés, des sensations nouvelles et beaucoup de plaisir ! Le minimum requis : savoir nager et porter un gilet de sauvetage. Prêts pour l’aventure ?
Des bienfaits multiples
Comme toutes les activités de plein air, le canoë-kayak permet de profiter des bienfaits de l’environnement naturel où on le pratique. Qu’il soit envisagé comme un loisir ou un sport, il contribue à lutter contre le stress et aide à se reconnecter à la nature en s’oxygénant. Sa pratique renforce les muscles : la traction de la pagaie sollicite notamment les biceps et les triceps, les muscles dorsaux et abdominaux. Quant aux jambes, elles interviennent pour stabiliser l’embarcation.
Découvrez en vidéo, une aventure en canoë sur la Loire avec nos collaborateurs.
Canoë ou kayak ?
La différence est subtile : d’origine amérindienne, le canoë est un bateau que l’on propulse et dirige à l’aide d’une pagaie simple. Pour cela, on est à genoux ou assis en hauteur.
Inventé par les esquimaux, le kayak se pratique assis, muni d’une pagaie double. L’un et l’autre se déroulent en eau calme (lacs, étangs…), en eau vive (rivières, torrents) ou en mer. Ils se déclinent tous les deux en de nombreuses disciplines, de la simple promenade ou randonnée de loisir, à la pratique en compétition. Selon le niveau des pratiquants, ces derniers peuvent envisager de descendre des rivières à gros débit, pratiquer la course de vitesse, le slalom ou encore le freestyle.
Accessibles à tous les nageurs
Dès lors que l’on sait nager et que l’on porte un gilet de sauvetage, tout le monde peut pratiquer le canoë-kayak ! Pour les débutants, le kayak est généralement plus facile : la position assise est plus confortable et la pagaie double facilite la direction et l’appui dans l’eau. À l’inverse, le canoë exige plus de technique puisque la position haute entraîne de l’instabilité et qu’il est plus difficile de diriger son embarcation avec une pagaie simple.
Les différentes pratiques de loisir
Occasionnelle, notamment l’été, la randonnée nautique se pratique en kayak monoplace ou biplace, ou en canoë seul ou à plusieurs. Elle permet aux participants de découvrir des paysages au fil de l’eau, sur des rivières calmes, comme l’Ardèche, la Dordogne ou l’Hérault, ou sur des lacs. Découvrez certains lac de France dans notre article “week-end au lac” ou des étangs, comme celui de Thau sur la côte languedocienne.
Pour découvrir les bords de mer, rien ne tel que le kayak de mer, qui se pratique dans des kayaks très longs, équipés de compartiments fermés pour de la nourriture, des tentes et des sacs de couchage. Immatriculé aux Affaires maritimes, ce type d’embarcation est autorisé pour la pêche.
Pour les plus téméraires, en eau vive, le rodéo ou freestyle se pratique avec un kayak ou un canoë monoplace sur des spots, c’est-à-dire des vagues ou rouleaux formés par le courant. En France, les freestylers exercent leur art sur la Durance, près de Saint-Clément-sur-Durance, dans les eaux tumultueuses du Dourdou dans l’Aveyron… ou encore sur le Rhône à Lyon ! En effet, près de la Feyssine, une vague baptisée « Hawaii sur Rhône » est connue de tous les rodéomans. Sorte de déclinaison du freestyle, le wave-ski consiste à enchaîner les figures sur une plage à vagues, comme à Mimizan dans les Landes, ou à Plogoff, dans le Finistère.
Et si vous voulez en savoir plus sur des sports aquatiques, découvrez nos articles “S’initier au paddle” ou encore “5 sports nautiques à pratiquer cet été“.
Et vous, avez-vous déjà fait une descente en canoë-kayak ?